Gérard Fabritz ayant étonnamment mis un terme à sa carrière pongiste et Didier Neciolli insuffisamment remis de sa blessure à l’épaule, seuls Jacques Clément et moi-même avons pris la direction des Alpes dimanche matin pour disputer le championnat régional Vétérans, l’EHPAD des Rousses nous ayant accordé au préalable l’autorisation de nous absenter.
Une compétition bien sympathique où l’on peut voir des joueurs à tête blanche et à embonpoint se livrer de beaux duels. Toujours l’occasion de rouvrir la boîte à souvenirs et de taper la balle.
Voilà pour le contexte. Pour le sportif, engagés tous deux chez les plus de 50 ans (ça fait moins mal à écrire que les moins de 60 ans), Jacques et moi ne partions pas favoris, loin s’en faut.
Pour Jacques comme pour moi, nous n’avons pas réussi à créer la surprise mais nous n’avons pas fait de contre performance non plus.
En phase de poule, Jacques a bien failli créer l’exploit contre un 17, mais n’a pas réussi à conclure malgré une balle de match. Il se défait aisément d’un 10 avant de souffrir le martyr pour écarter un 9 (ancien 16 !!!). De mon côté après avoir disposé d’un joueur ardéchois venu pour apprendre, je me suis incliné contre un 18 en 3 manches mais en faisant un bon match. En revanche, j’ai rencontré beaucoup plus de difficultés contre un 11 qui a crânement joué sa chance et j’ai bien cru que cette expédition dauphinoise allait se terminer en véritable déroute. Au final je m’en sors plutôt bien en l’emportant 3-1, je n’en menais pas large.
Avec notre place de 2ème de poule, Jacques et moi même étions qualifiés pour le tableau à élimination directe.
Pas de bol pour Jacquot, il fut contraint de jouer un 16ème de finale. Mais il maîtrisa sa partie de bout en bout et écarta son adversaire drômois, classé 12, en 3 manches.
8ème de finale, pour Jacques opposé à la tête de série n°2 et ses 1992 points, son match a pris des allures de combat de boxe, son adversaire lui assénant des coups surpuissants. Sonné de coups, Jacques a été sèchement battu en 3 petits rounds menés tambour battant par le joueur isérois.
De mon côté, je rencontrais une nouvelle fois Pascal Reby, qui m’a déjà battu à plusieurs reprises (quand on aime on ne compte pas). Malgré un très bon match de ma part (si si c’est possible, 15-13, 13-11 et 11-8), je cède une nouvelle fois contre ce joueur d’Ozon, mais cette fois il y a vraiment eu match.
Un peu d’attente (notamment entre la phase de poule et le tableau à élimination directe) mais une belle journée de ping au final, avec des rencontres toujours sympathiques et incroyables, mon pote David Boyer avec qui j’ai commencé en 1987 à Villefontaine (38) était également présent … souvenirs souvenirs. Bref, que demander de plus à nos âges ? 😉
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